Du vrai Jazz de COWBOY. Celui du Bon de la Brute et du Truand ! Celui des années des films de notre enfance...
Malgré le froid qui sévit, l'église est pleine comme pour les grandes occasions.
Nous sommes bien à la fin de l'été mais les voûtes sont chauffées par un été caniculaire et aujourd'hui par un public radieux qui n'a pas oublié que les concerts de Lauriane sont joyeux. Ils sont tous là. Ils frappent dans leurs mains, ils battent la mesure pour suivre notre trio énergique. Banjo à quatre cordes, trompette à trois pistons et saxophone soprano rivalisent pour dominer le tempo endiablé imposé par Nathalie. Nous sommes pourtant bien dans une église, mais l'assemblée comme les musiciens semblent vouloir se déchaîner.
Une attaque puissante pour un Blues. Un «Carry me back» très enlevé qui explose sous les voûtes. Une étincelle qui électrise l'assemblée. Les trois instruments sont en mode surpuissant. Le public répond à la même hauteur ! Vous jureriez être au milieu d'un western.
Avec « The old rugged cross », qui est un hymne populaire écrit en 1912 par un évangéliste le ton de la rencontre est définitivement donné. La musique « Gospel », ce sera le seul de la soirée, ressemble vraiment à celle du Far west et nous sommes au moins 150 cowboys à être assemblés sous nos voûtes qui ont perdu toute fraîcheur pour cette occasion.
Le rythme est marqué avec l'aide du public qui balance et tape dans les mains pour accompagner ces airs connus. On se retrouve dans une époque qui nous attrape comme si on l’avait connue.
Un anniversaire volcanique chaque année nous réunit avec Lauriane et ses compagnons.
Nathalie s'active en passant de la trompette au banjo, puis au chant et au kazoo, Seb quitte alors le banjo pour la guitare qu'il fait sonner avec force et vigueur. Lauriane est au saxo et au chant. Une entente parfaite leur permet une communication par signe orchestrée par Nathalie avec une présence scénique jubilatoire.
Et puis, avec cette vigueur et cette joie qui éclatent à chaque morceau, nous allons successivement applaudir « Oh Suzanna », « L'homme à l'harmonica », « Just a clother walk with thee », et de nombreux autres tubes qui remontent des souvenirs. Des airs bienheureux qui sonnent l'aventure et les chevauchées imaginaires de notre enfance.
Pour conclure cette belle rencontre, ce sera un classique justement souligné par Nathalie, « Le Bon, la Brute et le Truand » C'est bien eux trois dans un rôle de composition qui leur va bien !
Il faudra un Bis avec « La folie des grandeurs » pour accepter de les laisser partir...
Mais l’année prochaine, une fois de plus on veut être là avec eux !