Trio Delphine-Hélene-Isabelle – Violon-Violoncelle-Piano

Gustave Holst, suite « Les Planètes »

Jupiter apporte la gaieté ; Vénus apporte la paix ; Mercure messager ailé ; Mars et la guerre ; Saturne avec la vieillesse ; Uranus le magicien ; Neptune le mystique.

Et pour le soleil : Eduardo di Capua et Alfredo Mazzucchi, « O’sole mio »

De voyages en voyages

Imaginez votre plaisir… Vous trouveriez un écrin de verdure, un petit hameau accroché dans une vallée à quelques heures de votre chez vous. Il y aurait la fraîcheur de bassines creusées dans le granit et une église restaurée par une communauté d’habitants tournés vers l’art. Vous découvririez des amis, qui vous inviteraient à jouer vos airs préférés. C’est l’histoire d’Isabelle, Delphine et Hélène.

Ce trio féminin à la fois sensible, déterminé et uni nous invite à embarquer pour un voyage lointain lors de cette nouvelle année de concert.

Passé le parvis, un guide sous forme d’illustrations colorées nous est offert. Il en dit davantage sur l’aventure qui nous attend. Ce sera la visite de 7 planètes et du soleil, en compagnie de leurs divinités. De petits personnages spationautes intriguent les uns et ravissent les plus jeunes.

Dès les premières notes, nous entrons dans l’inconnu. Cette composition d’un artiste pourtant né en 1874, semble sans âge. Dans sa transcription par Delphine sont introduits pas à pas violon, violoncelle et piano.

Nous nous élevons et traversons des contrées très diverses. C’est un paysage multiple et profond qui s’offre à nous. Tantôt nous semblons flotter dans la douceur de l’amour, tantôt nous sommes soumis aux luttes des énergies cosmiques.

Lors de l’excursion sur Saturne, c’est tout un vocabulaire musical qui se déploie. Les cordes sont pincées, les vibratos sont tour à tour légers et puissants.

La clôture du concert se fait, tel un atterrissage, un retour en terre connue, avec « O sole mio » d’Eduardo di Capua et Alfredo Mazzucchi. C’est un soleil doux qui règne alors.

Une petite fille dira même que le concert lui a tant plu, que ce fut la première fois de sa vie qu’elle y assista jusqu’au bout.

Les plus mélomanes également ont éprouvé un grand plaisir à l’écoute de la Galaxie musicale. Les applaudissements et les discussions sous les tilleuls le disent.

Certains évoquent une forme de magie, d’autres relatent leurs pensées à l’écoute du concert et le lien qu’ils font avec les films d’animations de Miyazaki. Ils sont dans le vrai, puisque le mouvement dans lequel a œuvré Gustave Holst a influencé de nombreux compositeurs de musiques de film, tel Hans Zimmer et Lisa Gerrard pour "Gladiator", ou John Williams pour "La Marche Impériale" de Dark Vador dans la saga "Star Wars".

Quel sera le prochain voyage ? Nous attendons avec impatience.

MF          

Images dessinées du Catalogue